La vie courante

Tout ce qui compte, c'est l'image donnée, le superficiel, pas la réalité.
La réalité, les petits personnels la vive tous les jours. Rien n'est fait pour améliorer leur condition, bien au contraire! le harcèlement moral, la manipulation sont choses courantes, le principe "diviser pour mieux régner" aussi.
Pour toute question, un chef répondra en disant: "ce n'est pas mon problème", ou "démerdez-vous". Moi je dis que le respect se mérite, et que ces patrons là n'en mérite aucun!!!
Combien de personnes ont déjà entendu ces phrases, et n'ont pu rien faire...La hiérarchie est tranquille car il n'existe aucun syndicat dans cette maison, et toute personne qui oserait porter plainte à l'extérieur serait de toute façon virée (pour faute professionnelle bien sûr, c'et si facile).
Vous me direz donc qu'il n'y a pas de solution, aucune possibilité de se sortir de ce système; c'est un combat de Don Quichotte. Moi je pense qu'il faut pourtant ne pas hésiter à dire ce que l'on pense car ça fait du bien. Vous avez deux possibilités: faire le mouton et "baisser votre froc", ou conserver votre honneur en disant ce qui ne va pas. Rien ne changera mais vous pourrez vous regarder dans une glace en étant fier, ce qui ne sera pas le cas de vos chefs!
Il y a bien sûr une troisième possibilité: celle de quitter cet organisme en se dirigeant vers le privé ou en demandant un détachement. Ce pas est très dur à franchir car vous perdrez beaucoup d'argent (c'est le seul moyen qu'ils ont de vous garder), et il est possible que vous retrouviez le même état d'esprit ailleurs.
je n'ai pas fait ce blog pour donner des conseils, mais seulement pour dire la vérité. Quoi que je vous en donnerai un quand même: gardez toujours en tête que vous valez mieux que ces chefs, et faites leur comprendre que sans vous, ils ne sont RIEN.
Le parking
250 places et pas plus. Le travail débute officiellement à 9 heures mais pour ceux qui prennent leur véhicule il faut arriver bien avant pour être sûr d'avoir une place, sinon c'est la démerde, parfois la fourrière et souvent un PV (à payer sans aide de la boîte bien évidemment); ce qui n'est pas le problème des chefs qui ont un véhicule de fonction et un chauffeur!
Le self
Ce n'est pas le tout de recruter à tour de bras. Il faut prévoir les infrastructures en conséquence. Hé bien non! les personnels ont 42 minutes (hé oui!) pour déjeuner. Ce temps correspond à celui passé à faire la queue: pour prendre plateau et couverts, pour demander un plat, pour payer à la caisse, pour attendre qu'une table se libère, pour déposer son plateau, pour pouvoir atteindre le bar afin de commander un café,...Ces 42 minutes, tout le mode s'en fout puisque ce n'est pas réalisable. Au contraire, de plus en plus de personnels font du sport, vont faire les magasins, déjeunent d'un sandwich à l'extérieur ou vont y boire le café. Et la sécurité alors? Pas le problème des "patrons"!
Le recrutement
Les sous-officiers ont été les premiers à faire passer le mot à leurs collègues: ne venez pas dans cette maison, vous n'y avez aucun avenir. Actuellement, la DGSE connait de grandes difficultés pour recruter du personnel de ce statut. Elle se rattrape en recrutant de plus en plus de catégorie C, plus malléables. Le recrutement est aussi principalement axé sur les officiers toujours plus nombreux et les jeunes cadres issus des grandes écoles, et persuadés qu'ils vont devenir des super espions. La réalité est toute autre mais, quand ils s'en rendent compte il est trop tard. Certains repartent, une majorité reste pour l'argent et dans l'espoir de partir en poste extérieur. Les nominations, une fois par an, donnent lieu à des réunions, plutôt des foires à bestiaux" entre directeurs. Il y a peu d'élus et tous les moyens sont bons pour partir: lécher ses supérieurs, casser ses collègues,...